La transition énergétique : vraie opportunité d’emploi ou effet de mode ?
L’Afpac (Association Française des Pompes A Chaleur) a fait un diagnostic des emplois à pourvoir d’ici 2030. On compte :
- 5000 dans les métiers fabricants/négoce
- 5000 dans les métiers d’installation
- 10000 dans les métiers du SAV
Pourquoi est-ce si difficile de recruter ? Quelles actions sont menées côté Cham pour y remédier ?
Le recrutement est rendu difficile par la pénurie des candidats.
Parmi les jeunes, de moins en moins d’élèves choisissent les diplômes dédiés à nos métiers, c’est-à-dire le niveau BAC professionnel.
En cause, une certaine méconnaissance du métier et parfois une image médiocre par assimilation aux métiers du bâtiment tels que vus par le passé : froid, vent, mauvais traitement et faibles salaires sur les chantiers au 20ème siècle.
Si on regarde les acteurs de la reconversion, même constat, méconnaissance des métiers de la pompe à chaleur comme par Pôle Emploi par exemple.
On peut ajouter, les baisses drastiques de subvention pour les AFPA qui délivres des diplômes d’installation, ce qui entraine des fermetures de classes
Les femmes ont-elles leur place dans les métiers de la transition énergétique ?
Dans les métiers « terrains » de la pompe à chaleur, la part des femmes est fort modeste et représente 1 à 3%.
En cause, les conservatismes (le bâtiment : des métiers pour les hommes) sont partagés par le plus grands nombre (jeunes, parents, managements des entreprises…)
Les mentalités changeront progressivement :
– par une communication des métiers de la pompe a chaleur plus liée à la transition environnementale, moins clivante que bâtiment.
– par des testimoniaux réussis (on en trouve sur YouTube, on en fait chez Cham et dans tout le groupe EDF).